Les moments forts de notre voyage de noce ...
Deux heures après notre atterrissage, nous avons piqué une tête à Zoreil' beach... dans le lagon de Boucan Canot :
Ensuite nous avons mangé un Doner créole : une grande assiette de carry, poulet ou boucané, au choix.
Voici presque une tradition : Le poème d'Anne-Laure.
C'est un grand honneur d'y avoir droit pour son mariage :
C'est son cadeau aux gens qu'elle aime.
Elle ne l'a pas lu à notre mariage, seulement par manque de temps.
Il nous a beaucoup touché, c'est pourquoi on vous le fait partager...
Ceux qui me connaissent doivent penser,
Anne-Laure va nous lire son poème.
Ouais, mais j’ai eu du mal à m’ lancer,
Pas par manque d’envie, mais simplement,
Parce que l’histoire de ces jeunes mariés,
C’est déjà tout un poème.
Alors voilà c’ que ça à donner.
Un soir, ils se sont rencontrés,
Dans un bar, à Obernai.
Depuis, ils n’ se sont plus lachés.
Finalement, ils ont bien fait.
Ce soir là, je n’étais pas là.
Je pense que c’est une des rares fois,
Où Hyacinthe sortait sans moi.
Et oui, ça arrivait des fois.
Pourtant, nous étions souvent ensemble,
Un peu comme un petit frangin,
Voire même les deux doigts de la main,
Ou, qui se ressemble, s’assemble.
Nous avons fait quelques bêtises.
Mais, il ne faut pas que j’ les dise,
Parce que les parents sont présents,
Et ne sont pas tous au courant.
Puis, avec l’amour de sa vie,
J’ai pensé qu’ se serait fini.
Mais Caro est tellement gentille,
Qu’elle ne nous a jamais rien dit.
Peut-être par manque de hauteur,
Certainement pas de grandeur.
Parc’ que chez elle à l’intérieur,
Il y a un énorme cœur.
C’est pour cela qu’on l’apprécie.
Avec notre petite bande d’amis,
Nous avons vite été conquis.
Et moi, j’ me ferais plus d’ soucis.
Maintenant qu’ils sont tous les deux,
Je n’ai plus qu’à fermer les yeux.
Ensemble, main dans la main,
Je les lâche sur leur chemin.
Je voudrais juste encore leur dire,
Avant de les laisser partir,
Je ne serais jamais bien loin,
Même pour un petit rien.
Accompagnée de nos copains,
Nous serons tous aux petits soins,
Pour vous et vos futurs bambins.
On sera là pour les accueillir,
Pour le meilleur et pour le rire.
Oui, je vous l’ai dit dès le départ,
Hyace et Caro, c’est une belle histoire.
Quand on a commencé à la raconter,
On arrive plus à terminer.
Je vais donc conclure tout simplement,
En vous disant brillamment,
« Que votre étoile du premier jour
Scintille autant que votre amour »
Nombreux sont ceux qui, au lendemain du mariage, se sont inquiétés du bon déroulement de notre nuit de noce...
Pour rassurer tout le monde, je vous donne rendez-vous prochainement sur
L'évènement est prévu pour le 28 mai 2007 !
H
Hot Stuff
Lors d’une de nos (nombreuses) petites soirées sympas chez ma cousine, j’ai vécu un grand moment de solitude.
La soirée se passe, l’humeur est bonne, … on pousse la table et les chaises pour danser.
L’ambiance monte, on passe la chanson Hot Stuff du film The Full Monty… Celle du strip-tease …
On commence tous à s’effeuiller … On danse, on rigole, on termine en caleçon…
A ce moment là, on entend un bruit de clef qui tourne dans la serrure … Tous aux abris !
Pas le temps de m’habiller, je me cache derrière la porte du salon. Mon oncle s’avance :
« Bonsoir la jeunesse ! On s’amuse bien, je vois ! »
Nous sommes côte à côte, juste séparés par la porte… vitrée !
Mon sang se glace…
Et depuis, j’ai cet affreux doute qui me hante :
mon oncle m’a-t-il vu en caleçon à travers cette porte vitrée ?
HY
Yourte
La yourte est la maison mobile des nomades d’Asie centrale.
Caroline a une collègue qui mène une vie un peu à la marge avec son compagnon. Avant de partir huit mois en Inde, il ont vécu plusieurs mois dans une yourte, importée directement de Mongolie.
Nous avons été invité à y passer une nuit : la tête dans les étoiles, au milieu des poils de yack…
HYA
Accident - Autorité
A Evreux, les neveux de Caroline me considéraient plus comme leur pote que comme leur tonton. Surtout le petit dernier de trois ans qui prenait un malin plaisir de faire tout le contraire de ce que je lui demandais…
Corinne, sa mère, me conseille d’affirmer mon autorité et d’être plus ferme.
Peu après, le petit Bastien n’écoute rien et me nargue en courant autour de la table pour m’échapper.
Moi, bien décidé à lui montrer qui c’est qui fait la loi, je l’attrape :
« je te punis dans ta chambre, tant pis ! »
Je marche d’un pas décidé, le petit dans les bras… et au passage de la porte :
Paf ! Mince, la tête dépassait !
En tout cas, ça l’a calmé, le petit Bastien !
HYAC
Clé
Un jour de RTT avec JB pour une journée de ski à la Bresse.
Lui par la route alsacienne, nous du coté lorrain : Rendez-vous au pied des pistes.
Avant de trouver mon frère, on prend les forfaits, on loue les skis et le reste, puis je cache mon portefeuille au fond de la boite à gants :
ce serait con de le perdre sur les pistes !
A mon retour, Caro me fait :
« Laisse-moi les clefs de la voiture ; t'es capable de les perdre. »
J'esquisse un petit sourire, je fouille dans les poches de mon pantalon, ... de ma veste..., dans mon sac... retour précipité à la voiture, trajet retour à la loupe.
Puis le constat :
« Caro, tu vas rire, j'ai perdu mes clefs. »
Enquête auprès des gendarmes, à l'accueil, au resto... Rien.
Pendant ce temps, JB rappelle sur le portable de Caro :
« Mais vous êtes où ? »
Je passe les détails, je prends le combiné pour palier aux lacunes de l'orientation de Caro.
« Tu vois la Poste ? »
« Oui, je suis devant »
« Ben, moi aussi ! à coté de la voiture rouge »
« Mais Hyace c'est pas possible : t'es sûr d'être à la Bresse ? »
« Attends, mais tu me prends pour un blaireau ! Sur le panneau, il y a écrit Domaine skiable de ... GERARDMER ! »
En conclusion, le gars qui se plante de station et qui paume les clefs en bas des pistes, c'est pas que dans les films !
PS : J'ai aussi perdu mon premier point sur la route du retour, 56 km dans un bled paumé !
HYAC ID
Carte d’identité
Lors de notre première escapade en amoureux, nous sommes allés rendre visite à la grande sœur de Caroline à Evreux.
Lors d’une après-midi de shopping, Caroline me dit :
« Tiens, y a des portefeuilles sympas ; C’est l’occasion de changer le tien … »
« Ah bon, il n’est plus bien, alors ? »
Je cherche méticuleusement le meilleur portefeuille, j’essaye les emplacements pour les cartes…
Caroline me fait :
« Fais gaffe, tu me fais peur quand je te vois glisser ta carte d’identité n’importe où ! »
« Merci, la confiance règne, tu crois que je suis capable de l’oublier ! »
Le soir, tout fier de ma nouvelle acquisition, j’y transfère tous mes papiers … Tous ? Non !
Je ne trouve plus ma carte d’identité !
Je l’avais laissé dans un autre portefeuille
HYACIN
Nain de jardin
L’adolescence est une période où on cherche à appartenir à un groupe…
Comme le FLNJ, par exemple : 
Front de Libération des Nains de Jardin !
Avec un copain, on passait souvent en allant au basket devant ce petit enclos où vivaient plein de nains de jardin ; des petits, des rieurs, des grands …
Un soir, on a sauté le pas. Allez, on en libère !
L’un fait le guet, l’autre choisi les deux plus grands…
Puis, on repart :
"Va y, marche pas comme ça, fait style l’air de rien…"
A cet instant, une voiture s’arrête devant nous, pleins phares…
La portière s’ouvre :
« Eh ! Gamins ! »
On s’enfouit en courant, on essaye de poser délicatement les nains trop encombrants…
Paf, ils éclatent !
Après une course folle, on tente de reprendre notre souffle :
« Waouh, le truc de fou ! Tu crois qu’il nous a reconnu, le gars ? »
« Nan, franchement, je pense pas, c’est passé trop vite… »
Le lendemain, je croise mon cousin :
« Alors, on libère les nains ? »
C’était lui, le chauffeur qui nous a pris en flagrant délit !
HYACINT
Théâtre
En seconde, j’ai joué une pièce de théâtre d’Aristophane, un poète grec du V°s av JC : Lysistrata. 
C’est une comédie dans laquelle les femmes font la grève du sexe à leur mari guerrier tant que la paix n’est pas revenue…
Subissant l’abstinence tout au long de la pièce, j’ouvrais la scène finale avec une toge quelque peu déformée par un attirail proéminent qui est resté gravé dans les mémoires !
HYACINTH
Hall de sport
Grand basketteur dans l’âme, j’ai poursuivit ce sport lorsque je suis allé à Metz dans le cadre de mes études.
A la fin de l’entraînement, étant le seul à prendre une douche, je partais un peu plus tôt pour ne pas faire attendre l’entraîneur.
Ce soir là, je suis sous la douche lorsque j’entend mes co-équipiers discuter dans le couloir.
Puis, l’entraîneur qui dit :
« Bonsoir, les gars, à la semaine prochaine ! »
Et j’entend la porte du vestiaire se fermer à double tours.
Je sors de la douche, j’appelle … Pas de réponse …
Attends, ils me font une blague !
J’appelle encore…
Merde, tout seul, coincé dans le vestiaire…
Alors : une douche, un banc, des crochets et une espèce de soupirail juste sous le plafond.
Sympa pour passer la nuit.
Je surveille à travers l’ouverture de la fenêtre qui se bascule par le haut :
Eh Oh, je suis enfermé ! A l’aide !
Mais rien n’est plus vide qu’une fac en pleine nuit…
Je tourne dans ma cage, déjà une heure que je suis là… Si seulement j’avais un portable…
Je me pose sur le banc et réfléchis :
Si je veux sortir, il n’y a que le soupirail.
Mais, déjà l’ouverture est tellement petite que j’aurais du mal à passer et, en plus, il est juste sous le plafond.
Et, mais c’est un faux-plafond, je peux peut-être parvenir à l’enlever pour gagner de la hauteur et tenter de sortir.
J’enlève délicatement la première dalle pour voir ce qu’il y a au-dessus.
Puis, j’en enlève deux autres pour essayer de monter sur le faux plafond.
Je prend appui sur les deux barres : Ho Hisse ;
et Crac ! Toute une rangé du plafond qui s’écroule !
Merde ! Le chantier !
Ben là, au moins, j’ai de la place !
Effectivement, je me hisse sur le soupirail et glisse, centimètre par centimètre, à travers l’ouverture.
Passé à travers, je tombe dehors.
Ah, enfin libre !
Bon mes clefs, je les ai ?
Ah oui, par contre pour le sac, je verrais ça demain…
Le lendemain matin, je rentre dans la salle de sport, lorsque je vois le président de l’université, les agents d’entretien et deux flics, mon sac entre les mains.
Demi-tours, l’air de rien… Un policier me rattrape :
« C’est à vous ce sac ? »
J’acquiesce.
« On a trouver le voleur ! je vous avais dis qu’il ne devais pas être épais, pour s’enfuir ainsi ! »
HYACINTHE
Effraction
Un soir, tandis que Caroline faisait la nuit au boulot, je rentre tard.
Mal au crâne pas possible, pas motivé pour faire à manger, je me dis :
« Je dors un peu et après je serais en forme pour me faire un repas… »
Juste avant d’aller me coucher, je pense au linge, presque sec qui est étendu dehors. Je me dis :
« Je me connais, je vais l’oublier et il passera la nuit dehors. Je vais laisser la porte d’entrée ouverte, comme ça je penserais à sortir le chercher tout à l’heure. »
Puis, je m’endors comme une pierre…
Tout à coup, une masse me saute dessus en criant ; elle me secoue et me serre…
JB, mon frère, de passage avec Ariane, qui passait me dire bonjour.
Il voulait me faire peur et entrer sans sonner, mais il n’espérait pas avoir la porte grande ouverte et sa victime endormie…
Merci beaucoup de toutes vos attentions !
Nous en sommes extrêmement touchés.
On ne va pas vous faire une liste à la Prévert pour recenser chaque cadeau, mais nous avons eu le plaisir de recevoir quelques présents originaux…
Qui a déjà vu un bouquet de la mariée aussi beau…
Cette délicatesse vient de Marlyse, la marraine du marié.
Merci Hélène, avec le marié sur la photo, pour ce moment de nostalgie...
Souvenirs, souvenirs
Voici un cadeau original et fabriqué artisanalement...
Merci Maud et Ludi pour ce bougeoir-tirelire !
Toute la technologie allemande au service de l’épluchure de pommes… A voir en action, c’est impressionnant !
La route à suivre pour ne pas se perdre
Madame est maquillée, Monsieur traîne dans la salle de bain :
Ah, ce fichu nœud de cravate !
"Chérie, je prend le volant à l'aller et tu roules au retour, non ?
Au fait, tu sais où ça se passe le mariage ?"
"Attend, j'ai le faire-part….
C'est à 15h00 à Ro - sen - wil - ler…
C'est où ce truc ? T'es déjà allé à ROSENWILLER ?"
"Je sens qu'on va galérer …"
C'est pour éviter ce scénario catastrophe que nous vous avons concocté un petit plan d'accès : Plan_d_acces
Pour les irréductibles, nous avons prévus un fléchage du parcours avec de beaux ballons de baudruche ...
plus d'excuses pour arriver en retard !
C'est à la mode de donner un nom aux tables des invités.
On voulait éviter de donner dans le traditionnel thème des animaux de la ferme :
La table des vaches, celle des porcs, des bœufs, des dindes…
Nous souhaitons que notre mariage ne soit pas uniquement placé sous le signe de la convivialité et de la rigolade, mais également sous le signe du savoir…
Car toutes les occasions sont à saisir pour s'instruire
(pour certains plus que pour d'autres…).
C'est donc pour développer votre culture personnelle que nous avons choisi le thème suivant :
Les macro-invertébrés benthiques polluo-indicateurs
Un thème aux multiples avantages :
- NEWS -
Découvre le nom de ta table en fonction de ta taille :
Classe de taille (cm) Nom de la table
Jusqu'à 159 PLÉCOPTÈRES
Entre 160 et 164 TRICHOPTÈRES
Entre 165 et 169 ÉPHÉMÉROPTÈRES
Entre 170 et 174 HÉTÉROPTÈRES
Entre 175 et 179 COLÉOPTÈRES
Entre 180 et 184 DIPTÈRES
Entre 185 et 189 ODONATES
Entre 190 et 194 MÉGALOPTÈRES
Entre 195 et 199 PLANIPENNES
Plus de 200 HYMÉNOPTÈRES
J'entends des voix pour dire qu'en regardant le blog, on dirait que le marié ne fait pas grand-chose…
Pour couper court à tous ces racontars, j'ai décidé de prendre les chose en main, pendant que Caro passe 15 jours tranquilles en camping dans le Jura avec ses huit petits mômes.
J'ai choisi de m'atteler à une tâche délicate voire conflictuelle…
je vais faire LE PLAN DE TABLE !!!
Sage précaution que de m'en occuper tout seul : j'évite ainsi les soirées-débats enflammées :
"Ouais, ben tes potes, avec leur humour de cours de récréation, on a qu'à les mettre à côté de la table des enfants…"
"Quoi ? Mais tes copines, elles sont toutes éducatrices de jeunes enfants, elles ont l'habitude de couper la viande aux petits !"
La situation est inextricable, c'est pourquoi j'ai pensé avoir recours à la rigueur scientifique. Le plan de table sera réalisé selon un critère mesurable, objectif et incontestable :
la taille de l'invité(e)
A l'entrée de la salle de réception, vous serez donc mesuré(e), puis intégré(e) dans la table correspondant à votre classe de taille.
Conseil de la mariée :
Pour les plus petites, vous pouvez tricher avec des talonnettes pour ne pas vous retrouver à la table des enfants...
De plus, aucune réclamation ne pourra être formulée en fin de soiré du genre :
"Vas-y, pourquoi tu m'a mise à la table du gros lourd avec la chemise verte ?"
Vous serez seul(e) responsable de votre entourage :
Fallait manger de la soupe étant petit(e) !
Les jours s’égrainent, aujourd’hui chassant hier…
Rassurez-vous, nous avons la situation bien en main. Nous ne stressons pas du tout (surtout pas Caro).
Nous sommes très bien encadrés par une équipe de coaching dynamique, composée de la très sérieuse Céline et de la non moins sérieuse Dgédgé (vous imaginez le truc !)
D’après le guide du mariage Organisez votre mariage : la check-liste, nous sommes (presque) dans les temps…
Chacun y met du sien :
Alors les curieux(ses), vous voulez du croustillant ?
La princesse se languit dans son donjon
Nous sommes le 28 Novembre 2005. Caro fait passer le temps en se promenant sur Internet.
Elle attend le retour de Hyace, qui n’a même pas posé de RTT pour l’anniversaire de leur rencontre (7 ans auparavant)…
Le prince charmant arrive au château
Hyace rentre du boulot.
Caro lui demande insidieusement le programme de la soirée :
« Un resto, un ciné … rien du tout ?
Avant, quand on était jeunes, on se préparait des petits dîners romantiques,
maintenant on ne se fait même plus un ciné pour notre anniversaire.
Et, en plus, on a rien dans le frigo ! »
Hyace, pas très fier lui répond :
« Attends, bouge pas, je vais voir ce que je peux faire… »
Quand il revient les mains derrières le dos, il lui demande :
« Devines ce que j’ai derrière mon dos. »
« Une boîte de ratatouille pour le dîner de ce soir ? »
« Perdu… »
et il lui tend la petite boîte.
Caro, dans tous ses états, ne sait que penser :
« Je parie que c’est des boucles d’oreilles… Et si c’était une bague ? »
La pression monte, et ce fichu nœud qui ne veut pas céder…
Leurs regards se croisent
« Elle est trop jolie ! »
« Je t’ai toujours dit que le jour où je t’offrirai une bague, ce serait une demande en mariage… »
C'est ainsi que Caroline se noyat dans une Rivière de larmes, avant de devenir Hopfner...
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